Après les radars tronçons, les tourelles, les radars embarqués et les cabines classiques, un nouveau dispositif fait son apparition sur les routes françaises : les radars autonomes. Ces appareils ne se contentent plus de mesurer la vitesse, mais sont capables de détecter plusieurs infractions, comme le non-respect des distances de sécurité, l’usage du téléphone au volant ou l’absence de ceinture de sécurité.
Une nouvelle technologie révolutionnaire
Fonctionnant sur batteries et aisément déplaçables, ces radars offrent un avantage stratégique par rapport aux dispositifs traditionnels : ils ne sont pas signalés à l’avance par des panneaux, puisqu’ils ne sont pas fixes. Cela les rend difficiles à anticiper, notamment pour les conducteurs peu familiers avec certaines routes.
Fonctionnant de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques, les radars autonomes sont également en mesure de flasher plusieurs véhicules simultanément. Last but not least, une nouvelle technologie intégrée leur permet d’adapter en temps réel la vitesse de déclenchement en fonction de la voie empruntée. Par exemple, sur des routes où les limitations de vitesse diffèrent entre deux voies, ils ajustent leur seuil de détection en fonction de chaque section.
Un « harcèlement » à l’égard des automobilistes ?
C’est le cas sur le tronçon de la D113, dans les Yvelines, où un de ces radars a été installé cet été. À cet endroit, la route se sépare en deux voies : l’une limitée à 90 km/h, l’autre à 80 km/h. Le radar en question a déjà flashé de nombreux conducteurs circulant à plus de 80 km/h sur la voie concernée…
Lire aussi sur L’Essor de la Sécurité : Nouvelles technologies : des drones tueurs de moustiques
Plusieurs de ces radars ont été déployés en France ces derniers mois, et d’autres devraient suivre. Ils risquent de surprendre de nombreux conducteurs et soulèvent des inquiétudes, certains dénonçant un « harcèlement » à l’égard des automobilistes et redoutant une hausse importante des contraventions. L’objectif officiel reste néanmoins de renforcer la sécurité routière en réduisant le nombre d’accidents grâce à une surveillance accrue.