Domaine enfin reconnu depuis les Jeux Olympiques de Paris 2024, la sécurité privée embauche fortement ces derniers temps. Le domaine reste attractif. Néanmoins, les recruteurs connaissent des difficultés à recruter des femmes, une tendance qui, hélas, confirme certaines idées reçues sur les conditions de travail.
Comme l’explique La Dépêche, huit recrutements sur dix concernent des hommes selon l’Observatoire des métiers de la sécurité privée. Le secteur est si genré que les entreprises et acteurs ont chargé leurs ressources humaines et cellules de recrutement de se tourner aussi vers la gent féminine. À titre d’exemple, à Toulouse, l’agence France Travail a récemment organisé un atelier entièrement dédié à un public féminin. En février 2024, l’acteur Securitas avait décidé d’ouvrir une formation réservée aux femmes dans une perspective de diversification de son recrutement. Ce parcours de sept semaines débouchait sur le titre d’agent de prévention et de sécurité.
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Des ateliers et formations dédiés aux femmes dans la sécurité privée
Lors de l’atelier proposé par l’agence France Travail de Toulouse Borderouge, trois entreprises et un organisme de formation étaient représentés. « La parité n’est pas atteinte, mais de plus en plus de femmes intègrent le métier », expliquait Pape Diatta, gérant et formation de l’organisme CF2PS qui privilégiait un recrutement féminin. « Les compétences recherchées sont celles de médiateur. Nous cherchons des gens qui vont opter pour une approche non agressive, qui savent proposer des alternatives ».
Selon Running Briains, les femmes représentaient 30% des effectifs dans les services de sécurité des sites industriels, une progression qui était importante par rapport aux années précédentes. Cette évolution est le résultat de plusieurs initiatives comme les programmes de formation dédiés, les campagnes de sensibilisation et les politiques d’entreprise en faveur de l’égalité des sexes. « Les femmes apparaissent à tous les niveaux et sur tous les postes […]. Elles ont des qualités de synthèse, de communication, et d’analyse qui leur permettent de s’adapter à toutes les missions. Elles font aussi preuve de qualité de gestion du stress, de gestion de crise… leur permettant d’aborder sous un autre angle et de s’adapter à toutes les situations », expliquait Céline Naquin, responsable sûreté et protection des sites chez CNR.
