Lors du Salon des Maires 2025, la start-up européenne Orasio, spécialiste de l’intelligence artificielle vidéo, a voulu prendre la température de l’opinion publique. En partenariat avec l’Institut Quorum, elle a mené deux grandes enquêtes auprès de 3 000 Français et de 200 maires de villes de plus de 20 000 habitants. L’objectif était de mieux cerner leur regard sur la vidéoprotection et l’IA. Le constat est sans appel : un véritable consensus se dégage.
En effet, la majorité de Français, tout comme de maires, est non seulement favorable au déploiement de caméras. Ils approuvent aussi l’intégration de l’intelligence artificielle dans les dispositifs de sécurité. Une seule condition, et elle est essentielle : que l’utilisation de la vidéoprotection et de l’IA se fasse dans un cadre légal, éthique et totalement transparent.
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IA et vidéoprotection : la question ne se pose plus pour les Français
Pour les Français, la question ne se pose plus : 90% d’entre eux jugent que les caméras dans l’espace public sont utiles. L’idée d’y ajouter de l’intelligence artificielle est aussi plutôt bien accueillie, avec 63% d’avis favorables. Pour les Français, cette technique peut être utiliser pour la lutte contre le terrorisme et la criminalité (56%), la détection d’incendies (52%), ou encore l’aide pour retrouver une personne disparue (64%) ou en cas d’alerte enlèvement (66%). En revanche, cet accord n’est pas donné les yeux fermés. En effet, près de trois Français sur quatre (72%) exigent des lois très strictes pour garantir le respect des libertés individuelles.
Même son de cloche du côté des maires avec une vision peut-être encore plus pragmatique. Quasiment neuf sur dix prévoient de renforcer leur système de vidéosurveillance, et une écrasante majorité (94,5%) est prête à y intégrer de l’IA. Leur motivation principale ? L’efficacité au quotidien. Les exemples qu’ils donnent sont très concrets : lutter contre les dépôts sauvages (94%), protéger les bâtiments publics (84%), mieux gérer les foules lors d’événements (83%) ou encore détecter plus vite les départs de feu (79%).
