À partir du 1er mars 2025, de nouvelles normes encadreront strictement la compétence des formateurs dans le secteur de la sécurité privée. Selon un arrêté datant du 23 octobre 2024, chaque filière de formation doit désormais justifier de qualifications obligatoires spécifiques, afin d’homogénéiser le niveau de compétences des formations et également renforcer la qualité des prestations.
Peu importe le domaine spécifique, tous les prestataires de formation doivent détenir la certification Qualiopi. En termes de qualification et d’amélioration continue des compétences de formations, cette norme assure des exigences élevées, avec un accent spécifique sur le Critère 5 de la certification.
À l’exception de modules spécifiques, aucun diplôme n’est requis aux formateurs. Néanmoins, lors des contrôles Qualiopi ou du CNAPS, il revient aux centres de formation de prouver que chaque formateur possède les qualifications nécessaires et que ses compétences sont régulièrement mises à jour.
Indicateur d’appréciation n°21 : les prestataires doivent prouver que les compétences nécessaires des formateurs sont définies, vérifiées et adaptées aux prestations de formation.
Indicateur d’appréciation n°22 : Les prestataires doivent également entretenir et développer ces compétences grâce à plusieurs outils, comme la formation continue, les communautés de pratique…
Des sanctions importantes peuvent être appliquées en cas de non-conformité détectée lors d’un audit.
En raison de ces exigences, les organismes de formations ont des responsabilités et doivent instaurer un suivi rigoureux des qualifications et de la formation continue de leurs formateurs pour garantir la qualité et la conformité des prestations.
Lire aussi Dix idées reçues sur les métiers de la sécurité privée
Qualifications spécifiques
Selon les modules de formation, des qualifications spécifiques, adaptées au domaine concerné, peuvent être exigées en complément du standard commun Qualiopi. Cela concerne le secourisme classique et tactique, le risque d’incendie, le maniement d’armes de catégorie D, le maniement d’armes de catégorie B et A2, le maniement d’armes en dotation (convoyeurs de fonds), la surveillance humaine ou gardiennage par systèmes électroniques, la vidéoprotection, le module cynophile, le module cynophile spécifique à la détection d’explosifs, la sûreté de l’aviation civile, et enfin la protection de navire.