A l’occasion de la 47ème Assemblée mondiale de la protection de la vie privée à Séoul, des représentants de vingt pays ont signé une déclaration. Cette déclaration demande l’établissement d’un cadre de gouvernance solide pour assurer la confiance dans l’intelligence artificielle. L’assemblée réunissait : l’Allemagne, l’Australie, la Belgique, la Bulgarie, le Canada, la Croatie, l’Espagne, la Finlande, la France, Hong Kong, l’Irlande, l’Italie, la Corée, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, le Luxembourg, Macao, la Pologne, le Royaume-Uni et la Suède.
La déclaration commune a, dans un premier temps, été signée par le bureau de la Commissaire australienne à l’information (OAIC), la Commission pour la Protection des Informations à caractère Personnel de Corée (PIPC), le bureau du Commissaire à l’Information britannique (ICO), la Commission Nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) et la Commission pour la protection des données irlandaise (DPC). Cette signature était intervenue lors d’un événement parallèle, coorganisé par la CNIL et le PIPC lors d’un sommet sur l’IA à Paris en février dernier.
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La liste des engagements des pays signataires
Comme l’explique le site de la CNIL, les vingt autorités de protections se sont engagées à :
- clarifier les bases légales pour le traitement des données dans l’IA
- partager des informations et établir des mesures de sécurité adaptées
- suivre les impacts techniques et sociétaux de l’IA en impliquant divers acteurs
- encourager l’innovation tout en réduisant les incertitudes juridiques
- renforcer la coopération avec les autres autorités compétentes (protection des consommateurs, concurrence, propriété intellectuelle).









