Dans une récente circulaire du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, le Plan d’Action Départemental de Restauration de la Sécurité du Quotidien (PADRSQ) revient sur la coopération attendue entre l’ensemble des acteurs du continuum de sécurité, dont font partie les entreprises de sécurité.
Si ce texte s’adresse, à la base, aux forces publiques, le fait d’évoquer la sécurité privée marque un nouveau positionnement. En effet, cela renforce le rôle des agents de sécurité privée d’agir et d’intervenir en complémentarité avec les autorités locales et les forces publiques.
Sur les points sensibles identifiés, les zones particulièrement exposées à la délinquance, et les lieux à forte affluence comme les gares, les préfets ont la possibilité de faire appel à des ressources privées. La circulaire diffusée par Bruno Retailleau, au sujet du Plan d’Action Départemental de Restauration de la Sécurité du Quotidien (PADRSQ), va dans ce sens.
Pour le secteur de la sécurité privée, le PADRSQ ouvre la voie à plusieurs évolutions. En effet, la circulaire privilégie la mise en place de dispositifs de vidéoprotection dans des lieux stratégiques, ce qui constitue une opportunité à saisir pour les entreprises spécialisées dans les systèmes de surveillance électronique. Aussi, ces missions renforcent la position sur le terrain des acteurs de la sécurité privée, notamment sur les sites sensibles, dans les transports ou sur la voie publique.
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Des défis et des opportunités pour la sécurité privée
Ces orientations, voulues par le ministère de l’Intérieur, offrent l’occasion, au domaine de la sécurité privée, de renforcer sa collaboration avec les pouvoirs publics. Cette coordination étroite avec les élus, les préfets, et les forces de l’ordre sera déterminante. Pour relever ce défi, les agents de sécurité pourraient monter en compétences afin de favoriser une harmonisation des pratiques.
La sécurité privée est amenée à s’affirmer comme un pilier essentiel de la sécurité au quotidien. Ces évolutions nécessiteront probablement des investissements dans la formation, et dans le développement d’outils modernes. Enfin elles invitent les entreprises privées à collaborer de manière proactive avec les autorités locales.