Le conseil en sûreté vient de franchir une étape importante dans son développement. En effet, lors de son assemblée générale du 5 juin 2025, le SCS (Syndicat du Conseil en Sûreté) a rejoint les rangs de la Fédération Cinov. Cette nouvelle affiliation n’est pas anodine pour cette profession, encore récente et trop souvent mal comprise du grand public, alors même qu’elle joue un rôle essentiel dans la chaîne de sécurité. Le SCS, qui rassemble consultants et bureaux d’études experts en prévention des actes malveillants, est ainsi à un tournant dans sa structuration.
Le SCS représente une profession de l’ombre, mais tout autant décisive. Ses proposent de la réflexion, de l’expertise, des méthodes et se mettent au service de la sécurité. Par ce rapprochement, le SCS souhaite obtenir une reconnaissance de ce métier. Pour rappel, la fédération Cinov depuis plus d’un siècle, représente les bureaux d’études techniques, les métiers du numérique et les ingénieurs-conseils, est l’endroit parfait pour être reconnu. « Nous affirmons notre volonté de structurer notre secteur, de faire entendre notre voix auprès des décideurs publics. », explique Thierry Marchand, président du SCS.
Pour rappel, la fédération Cinov regroupe plus de 4 000 entreprises adhérentes. Elle regroupe les entreprises des métiers du conseil, de l’ingénierie et du numérique. Grâce à son vaste réseau de 15 syndicats métiers et 14 délégations régionales, la Fédération Cinov offre de nouvelles perspectives au SCS. Cette alliance permettra au SCS de peser dans les négociations collectives, d’influencer les décisions nationales, de partager nos ressources et de mettre en lumière une profession, qui mérite d’être mieux reconnue.
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Partage de valeurs communes
Cinov et le SCS sont deux organisations qui partagent les mêmes valeurs essentielles : l’éthique, l’indépendance et l’engagement pour la qualité. Ce sont ces principes que le SCS souhaite continuer à porter. Ce rapprochement avec Cinov n’est pas une fusion : le SCS entend garder son indépendance mais saisit cette opportunité pour monter en compétences.
Cette alliance représente aussi un choix stratégique dans un paysage professionnel en pleine mutation. L’après-JO 2024 va ouvrir de nouvelles perspectives, faire apparaître de nouveaux intervenants et créer de nouvelles attentes. Cela pourrait ouvrir une place pour les « architectes de la sûreté », un défi que compte bien relever le SCS.
