Il en manquait encore 8.000 en avril. Alors qu’Emmanuel Macron avait annoncé que 20.000 agents par jour seraient nécessaires pour encadrer les JO de Paris, l’objectif est désormais atteint.
« Les contrats ont été passés avec toutes les sociétés et la feuille de route est remplie côté Comité d’Organisation des Jeux olympiques (Cojo), avec qui on travaille étroitement. Tous les agents ont été recrutés », a déclaré le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, sur France Inter.
Formation intensive des agents de sécurité
La formation tourne donc à plein régime à un mois de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet. En Île-de-France, une centaine de centres accrédités proposent divers modules d’apprentissage, incluant le secourisme, la palpation, la vérification des sacs, la prévention des risques terroristes et la gestion des conflits.
Pour les derniers arrivants recrutés par France Travail – pour la plupart étudiants, retraités ou demandeurs d’emploi de longue durée – ces formations sont dispensées en version accélérée, avec des sessions variant de trois à cinq semaines.
Incitations financières et réinsertion professionnelle
Les pouvoirs publics ont mis les bouchées doubles pour relever le défi. Les demandeurs d’emploi et les candidats âgés de 18 à 25 ans peuvent recevoir une prime variant de 600 à 2.000 euros, versée par la Région Île-de-France. Une partie de cette prime sera distribuée lors du premier mois de rémunération, tandis que le solde sera versé à la fin de la formation, à condition que les bénéficiaires obtiennent un contrat de travail dans le secteur de la sécurité en Île-de-France avant le 30 septembre 2024.
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De plus, la région, en partenariat avec France Travail (anciennement Pôle emploi), s’engage à soutenir les personnes mobilisées pour cet événement en facilitant leur réinsertion professionnelle. À cette fin, une plateforme de recrutement sera mise en place, permettant aux agents de trouver des emplois correspondant aux compétences acquises et utilisées durant les JO. Par exemple, un agent pourra se voir proposer des postes dans la sécurité incendie, les polices municipales, la surveillance pénitentiaire ou la sécurité aéroportuaire. Ces travailleurs bénéficieront également d’un accompagnement et d’une préparation pour le concours de police.
