Cartes professionnelles, sanctions, contrôles, organisation : la sécurité privée en France est un exemple à suivre à l’échelle internationale. La preuve : le ministre de l’Intérieur et des Municipalités du Liban, Ahmad Al-Hajjar, a été reçu au CNAPS. Accueillis par le directeur, le préfet David Clavière, le ministre et sa délégation ont ainsi pu découvrir le modèle français qui encadre le secteur de la sécurité privée. Cette visite d’une délégation étrangère illustre la crédibilité et le savoir-faire de la France en matière de sécurité privée.
Lors de sa rencontre avec les autorités libanaises, le préfet David Clavière leur a exposé le fonctionnement du CNAPS. Il a notamment expliqué ses principes, son organisation et sa triple mission de contrôle, de discipline et d’accompagnement des professionnels de la sécurité.
Comme plusieurs autres pays ces dernières années, le Liban s’est montré très intéressé par le modèle français de régulation du secteur, réputé pour son efficacité.
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Paris 2024 : un exemple à suivre pour les pays étrangers en matière de sécurité privée
L’approche du CNAPS a d’ailleurs brillamment fait ses preuves lors de la mobilisation pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Un retour d’expérience sur ces événements a été exposée. Pour rappel, plus de 25 000 agents de sécurité privée ont été mobilisés. Tous avaient été formés et ont été évalués. En termes de sécurité, Paris 2024 a été un exemple aux yeux du monde entier.
Actuellement au Liban, le secteur de la sécurité privée manque de cadre légal. En effet, plus de 10 000 agents opèrent sans supervision de l’Etat. De son côté, la France propose un cadre strict de l’Etat sur la profession avec des sanctions, un contrôle strict et régulier, et l’obligation de détenir une carte professionnelle pour exercer.









