Pourquoi les Français réclament plus de vidéoprotection (2/2)

12 décembre 2025 | À la une

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Photo : Les Français sont favorables à la vidéoprotection (photo Pixabay)

Pourquoi les Français réclament plus de vidéoprotection (2/2)

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Les édiles sont prévenus. Selon une étude IFOP pour Vizzia, 88% des Français sont favorables à la vidéoprotection dans la rue. Par rapport à l’année 2017, cela représente un bond de 17 points. Leurs priorités sont claires : en finir avec la petite délinquance, les cambriolages et les dépôts sauvages. Face à ces incivilités qui pourrissent le quotidien, les gens attendent tout simplement des solutions qui marchent.

Outre la sécurité, les habitants sont favorables à la vidéoprotection pour les questions de dépôt sauvage. En effet, ces dépôts sauvages sont un véritable fléau qui gangrène nos communes. La preuve, 9 Français sur 10 en ont déjà été témoins, dont 75% rien que l’année dernière. Face à cette situation, les habitants sont excédés et demandent des solutions concrètes. Une immense majorité serait d’ailleurs prête à soutenir leur maire pour l’installation de caméras de surveillance : 82% dans les zones où les dépôts sont fréquents, 84% près des écoles ou dans les rues les plus touchées, et même 80% dans les parkings.

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Vidéoprotection : toutes les villes concernées

62% des Français jugent insuffisant le nombre de caméras actuelles. Depuis 2008, cette insatisfaction est en progression de 19 points. L’opinion publique est catégorique : elle veut plus de moyens de protection. Les maires sont face à leurs responsabilités. 77% des citoyens placent la lutte contre la délinquance envers les personnes en priorité absolue. 75% pour les cambriolages. Les dépôts sauvages arrivent en quatrième position avec 57% de demande d’action prioritaire.

Ce contexte est une aubaine pour le secteur de la sécurité privée. Les collectivités vont multiplier les projets. Les besoins en opérateurs vidéo, en agents de sécurité formés à ces technologies, vont exploser.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ces problèmes ne touchent plus seulement les grandes métropoles. En effet, les villes de moins de 100 000 habitants sont désormais tout aussi concernées. La preuve : 88% des habitants plébiscitent la vidéoprotection.

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