Recrutement : le temps presse avant les Jeux pour les agences de sécurité privée

11 juin 2024 | JO 2024, Prévention

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Recrutement : le temps presse avant les Jeux pour les agences de sécurité privée

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C’est la dernière ligne droite pour recruter des agents de sécurité privée afin de répondre au défi sécuritaire des Jeux olympiques de Paris. Les besoins sont encore nombreux, en particulier du côté des femmes.

A quelques semaines du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, les sociétés de sécurité privée sont, elles aussi, dans les starting-blocks. Plusieurs d’ailleurs expriment leurs inquiétudes, car elles ne disposent pas encore d’effectif au complet pour relever ce défi de sécurité.

Par exemple, dans les Hauts-de-France, pour l’agence Gest’n Sport, l’une des deux entreprises de sécurité, prestataires du comité d’organisation des COJO, tout n’est pas encore au point à un moins d’un mois et demi de la cérémonie d’ouverture. Le temps presse. « Le besoin est énorme, on a dû doubler, voire tripler notre effectif habituel, car il n’y a pas que le stade Pierre-Mauroy, on a aussi trois centres d’entraînement. On a déjà commencé nos missions avec du gardiennage de site en cours de montage. Au 27 juillet, on sera 390 agents. Aujourd’hui, il manque encore moins de 100 agents pour assurer une bonne fluidité », explique Jonathan Belz, responsable d’exploitation de la société Gest’n Sport, à La Voix du Nord.

Trouver du personnel féminin

Dans leur recrutement, les agences de sécurité doivent aussi respecter la parité, notamment en vue des opérations de palpations à l’entrée des sites. C’est aussi au niveau du recrutement du personnel féminin que le bât blesse. « Les spectatrices seront bien représentées. Ça amène une difficulté supplémentaire pour le recrutement, car on a généralement plus d’hommes que de femmes », ajoute Jonathan Belz.

Les organisateurs sereins

Face à ces incertitudes au niveau des effectifs, les organisateurs se tiennent prêts pour pallier certains manques. « Étant donné la mobilisation exceptionnelle demandée par les JO, il est habituel que l’État supplée partiellement aux missions de sécurité privée. On travaille à des plans de contingences qui permettront de pallier d’éventuels manques de sécurité privée. », explique le Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO).

Sur l’ensemble du territoire français, 17 000 à 22 000 agents de sécurité, et 30 000 membres des forces de l’ordre seront mobilisés en moyenne par jour.

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