Afin de fixer un cadre strict entre les obligations des agents, les responsabilités des entreprises et les attentes des organismes de formation, le CNAPS publie une fiche pratique sur la surveillance armée.
La surveillance armée dépasse le cadre d’une simple mission de sécurité classique : c’est un métier particulièrement exigeant et encadré, de manière rigoureuse, par le CNAPS. Le guide récemment publié reprend clairement les règles du jeu pour tous les acteurs concernés : les agents sur le terrain, les sociétés de sécurité ou les centres de formation. Cette responsabilité ne laisse pas de place à l’approximation. Exercer le métier d’agent de sécurité armé ne s’improvise pas.
Porter une arme n’est pas un acquis
Entre la carte professionnelle spéciale, les autorisations individuelles et les examens médicaux et psychologiques obligatoires, rien n’est laissé au hasard. Le CNAPS insiste sur un point crucial : porter une arme n’est pas un acquis, mais plutôt une autorisation exceptionnelle qui peut être retirée à tout moment.
Le document publié sur les activités de surveillance armée en sécurité privée synthétise les règles, obligations et procédures applicables aux agents (SH, ASR, ASR2S, cynophiles), aux entreprises et organismes de formations. Cette fiche pratique reprend :
- les catégories d’armes autorisées selon chaque type d’agent
- les conditions d’exercice (formation, moralité, entraînements)
- les modalités pratiques (port, conservation, transport des armes)
- les sanctions en cas de non-respect des règles.
Pour télécharger la fiche pratique sur les activités de surveillance armée, cliquez ici