Comme d’autres villes l’ont déjà fait, Toulouse a décidé d’équiper sa police municipale de 25 lanceurs de balle de défense (LBD). La décision a été rendue publique durant la dernière semaine du mois de juin, soit à quelques jours du premier tour des élections législatives. En évoquant le thème de la sécurité, en introduction du conseil municipal, le premier édile, Jean-Luc Moudenc, a annoncé la mise en place de moyens supplémentaires afin de garantir la sécurité et la tranquillité de ses habitants.
La police municipale est souvent primo-intervenante
Pour justifier sa décision, le maire a mis en avant le bilan de l’opération Place nette au sein de la ville rose : 1 500 interpellations, 118 arrestations, 132 700 euros saisis. Au total, dix peines de prison ferme ont également été prononcées.
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A la suite de la lecture de ce bilan, et face aussi au climat d’insécurité que les élections législatives peuvent susciter, Jean-Luc Moudenc a annoncé qu’il allait « équiper la police municipale d’armes intermédiaires dissuasives : des LBD », annonce-t-il dans les colonnes de 20 minutes.
La police municipale de Toulouse va donc être équipée de 25 lanceurs de balle de défense, « après une formation adaptée et systématique au maniement de cette arme ». Soulignant une nouvelle fois le rôle crucial de ces agents dans le continuum de sécurité, le maire de Toulouse justifie cette décision par la position que tient la police municipale : « elle est souvent primo-intervenante sur le terrain, c’est elle qui est là en premier, le plus souvent, pour constater tel ou tel dysfonctionnement ou infraction ».
Le LBD au cœur de polémiques
Le lanceur de balles de défense (LBD) a déjà été au cœur de polémiques, notamment lors de la crise des gilets jaunes, et récemment lors de la manifestation de Sainte-Soline, dans la Vienne.