Paris 2024 : les agents de sécurité privée réclament aussi une prime

7 juin 2024 | JO 2024, Sécurité Privée

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Paris 2024 : les agents de sécurité privée réclament aussi une prime

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A l’inverse des forces de l’ordre et d’autres catégories de fonctionnaires, aucune prime n’est prévue pour les agents de sécurité durant les Jeux olympiques et paralympiques. Ils espèrent encore que les choses peuvent évoluer.

Pourquoi les autres et pas eux ? De nombreux fonctionnaires et agents de la fonction publique ont récemment négocié et obtenu des primes pour la période estivale des Jeux olympiques de Paris 2024 durant laquelle ils sont mobilisés. La liste des bénéficiaires est longue : personnes de l’AP-HP, gendarmes et policiers, pompiers, agents de la RATP, cheminots de la SNCF…  En revanche, rien n’est prévu pour les agents de sécurité dont la mobilisation est attendue pour sécuriser l’événement.

Aucune contrepartie pour l’instant

Les agents de sécurité ont un peu l’impression d’être « les dindons de la farce ». Comme le rappellent les syndicats, ils prendront pendant les jeux les mêmes risques que les forces de l’ordre. Ils auront également les mêmes contraintes en termes de temps de travail et de congés. Entre 17 000 et 22 000 agents de sécurité seront mobilisés quotidiennement durant les JO 2024. « Si demain il y a un attentat ou un problème quelconque, c’est l’agent de sécurité qui va ramasser le premier ! », explique à France Info Djamel Benotmane, membre de la CGT Commerce et service, branche sécurité. « Le repos entre deux vacations, c’est 11 heures. Ils vont le réduire à 9 heures, et ils vont autoriser le fait que les agents fassent jusqu’à 60 heures par semaine. Sans aucune contrepartie ».

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Menace de grève ?

 Certains responsables estiment d’ailleurs qu’en l’absence de prime, le secteur reste peu attractif et peine à recruter. En effet, plusieurs postes sont toujours à pourvoir pour les Jeux. Une prime, allant de 50 à 100 euros par jour travaillé, est réclamée par les syndicats. À l’image de Vincent, agent de sécurité depuis 30 ans qui s’exprime à nos confrères, certains menacent même de faire grève durant l’événement. « Il reste deux mois pour négocier. Il ne faut pas oublier que sans les services de sécurité, l’ouverture des sites olympiques ne pourra pas se faire… »

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