Céline Berthon, directrice générale de la Sécurité intérieure (DGSI) est catégorique : « il existe » un risque d’ingérence étrangère pour les prochaines élections municipales en France. Dans une interview accordée à RTL, la patronne de la DGSI indique que « récemment, c’est davantage la Russie qui s’est distinguée » sur ce type de faits. Elle rappelle notamment « les phénomènes d’ingérences étrangères sur des scrutins » qui se sont produits dans d’autres pays. Souvent, ces faits ont été attribués à la Russie, notamment en Moldavie, dernièrement.
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Pourquoi un risque d’ingérence existe pour les municipales 2026 ?
Céline Berthon détaille ensuite que des faits de vandalisme en France ont révélé « que des individus agissaient en provenance de l’étranger et probablement pour un certain nombre d’entre eux, en répondant à des appels venant de la Russie ». Elle rappelle aussi que « la France a pris une position majeure en termes de soutien à l’Ukraine » et « pour ces raisons-là, elle est la cible des intérêts de la Russie »
Céline Berthon indique, enfin, que les ingérences peuvent aussi venir d’autres pays. « On peut imaginer qu’on a un certain nombre de pays compétiteurs stratégiques avec lesquels on est en mode de confrontation directe ou indirecte ».
La responsable de la DGSI ajoute que « ce risque » d’ingérence « existe et fait partie des priorités que nous développons ».









