250 personnes dont 6 fichés S écartés des personnels de sécurité pour les JO de Paris

13 mars 2024 | Interventions, JO 2024

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Photo : L'Essor

250 personnes dont 6 fichés S écartés des personnels de sécurité pour les JO de Paris

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Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, confirme que des vérifications ont lieu actuellement sur les personnes amenées à sécuriser les jeux Olympiques de Paris 2024. Parmi eux figurent de nombreux agents de sécurité privés.

A moins de cinq mois de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques de Paris, Gérald Darmanin souligne que des vérifications sont actuellement menées auprès des personnes qui pourraient intégrer les effectifs de sécurité de l’événement. Dans un entretien au  JDD, le ministre de l’Intérieur annonce que « 250 personnes dont 6 fichés S » ont été écartées du personnel de sécurité.

Encore 900 000 criblages à réaliser

Le locataire de la Place Beauvau confirme qu’un grand suivi s’opère actuellement auprès du personnel de sécurité en amont des jeux de Paris 2024. Mobilisés spécialement pour l’événement, les agents de sécurité privés font l’objet de vérifications, tout comme les volontaires. Lors des JO, ils bénéficieront d’un badge d’accès à différents sites centraux de l’évènement.

A quelques mois du coup d’envoi de cette grande fête du sport, les agents de sécurité font actuellement l’objet de vérifications préalables. Elles sont diligentées par le Service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS). Au total, un million de personnes sont ciblés par ce suivi. A ce jour, seulement 89 000 vérifications ont eu lieu. Le temps presse désormais à quelques mois des Jeux, car il reste encore 900 000 criblages à réaliser. « Si les criblages ne sont pas faits, il n’y aura aucun badge d’accès », assure Gérald Darmanin. « Ce criblage est efficace, nous avons déjà écarté 250 personnes, dont six fichés S ».

Un agenda 2024 chargé au niveau de la sécurité

Le ministre indique aussi que, de manière plus générale, 20 000 personnes sont en ce moment suivies par les services de renseignement. Elles ne se trouvent pas toutes en France. Plus précisément, Gérald Darmanin pense qu’environ « 5 000 d’entre elles peuvent passer à l’acte d’une manière ou d’une autre ». Actuellement, environ « 800 » personnes sont suivies physiquement au quotidien.

Au sujet du profil des personnes faisant l’objet d’une surveillance, le ministre décrit plusieurs menaces comme « l’islam radical », mais également l’ultra-droite avec les « accélérationnistes » qui « veulent hâter à la guerre raciale » et l’ultragauche ». Les risques d’ingérence étrangère, venue de « la Russie en premier lieu » sont aussi surveillés.

Pour le ministre de l’Intérieur, l’agenda est chargé, avec, outre les JO, l’Euro de football en Allemagne, le Tour de France, et les festivités autour des anniversaires des débarquements de Normandie et de Provence. D’ailleurs, en raison de l’enchaînement de ces événements, Gérald Darmanin craint une « annus horriblis » en France en termes de sécurité à pourvoir.

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